Mots du nutewistoq :

 

J’invite tous les citoyens à consulter la section, à propos de nous, ainsi que notre vision et nos objectifs. En tant que négociateur, mon principal objectif est de parvenir avec l’équipe de négociation et les trois communautés à conclure des ententes qui amélioreront le mode de vie de tous nos membres, c’est-à-dire des ententes en matière des pêches commerciales, ainsi qu’en matière des pêches de subsistance. La négociation en ce qui a trait aux parcs nationaux est également au premier plan.  Par ailleurs, je voudrais que nous commencions à nous percevoir comme responsables de la gouvernance et de la gestion de nos ressources, plutôt que des entités régies uniquement par les normes des gouvernements fédéral et provincial. J’ai pour but ultime de contribuer à ce que les trois communautés en viennent en une pleine auto gouvernance, et se chargent de l’administration et de la gestion des ressources du Gespe’gewa’gi. Nous pourrions légiférer, gérer et protéger ces ressources en vertu de nos Droits inhérents à l’autodétermination, et assurer l’intendance de notre territoire. Si nous parvenons à accomplir cela, Nous pourrons fièrement dire mission accomplie.

 

Contexte :

En 2007, les Mi’gmaq de Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj ont déposé la Nm’tginen. Il s’agit de la Déclaration de revendication des Mi’gmaq concernant notre territoire traditionnel du Gespe’gewa’gi, le septième district du Mi’gma’gi, en vertu de laquelle nous avons avisé officiellement les gouvernements fédéral et provincial que nous avons des droits non cédés lesquels doivent nous permettre de vivre dignement ainsi que de nous assurer une prospérité sur notre territoire.

Le gouvernement du Canada doit agir de façon honorable dans ses pourparlers avec la nation mi’gmaq pour en arriver à une vraie réconciliation concernant le titre et les droits sur le territoire ainsi qu’aux ressources de ce dernier. Le Mi’gmawei Mawiomi (MM) est d’avis que la réconciliation entre les parties doit être fondée sur une relation de nation à nation.

Des lois canadiennes et des procédures judiciaires jusqu’à la protection internationale : toutes ont influencé et façonné le cadre des discussions à propos des droits ancestraux et du titre autochtone. De plus, nous pouvons lire dans le  Nm’tginen: Memenaq Ejiglignmuetueg gis na Naqtmueg, notre déclaration de revendication, nous, les Mi’gmaq du Gespe’gewa’gi, avons un titre et des droits préexistants sur le Gespe’gewa’gi.

Nous voulons faire progresser nos discussions avec les gouvernements dans un esprit de paix et d’amitié et affirmer notre titre et nos droits sur le territoire.

 

Les négociations comprennent :

 

– la possession des terres par les Mi’gmaq;

– la protection du mode de vie traditionnel;

– l’accès aux opportunités de développement des ressources;

– la participation aux prises de décisions concernant les terres et les ressources;

– la certitude concernant les droits au territoire des Mi’gmaq;

– le droit à l’autodétermination et la reconnaissance politique.

Le nutewistoq et le Mgnigng ont pour responsabilités de soumettre des rapports d’activités périodiques au comité exécutif des chefs (CEC) et au Mi’gmawei Mawiomi (MM).

Selon la structure et les méthodes du Mi’gmawei Mawiomi, les Mi’gmaq entament un dialogue avec les gouvernements fédéral et provincial concernant la reconnaissance, la protection et la mise en œuvre des droits ancestraux et issus de traités et du titre aborigène, par l’entremise de différents processus de négociation soit bilatéraux et trilatéraux, en  assurant la direction des aspects procéduraux découlant de l’obligation légale de consulter et d’accommoder et cela au nom de trois communautés membres, conformément à l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.

 

Sept principes :

 

Nous vivons et gouvernons nos communautés conformément aux lois et aux visions mi’gmaq fondées sur les sept principes suivants :

RESPECT

RECONNAISSANCE

HONNEUR

LIENS

PARTAGE

RESPONSABILITÉ

 PROTOCOLES ET CÉRÉMONIES